QU’EST-CE-QUE LE STRESS ?
Le stress est, en biologie, l’ensemble des réactions d’un organisme soumis à des pressions ou contraintes de l’environnement : les stresseurs (wikipedia).
Ces réactions dépendent toujours de la perception qu’a l’individu des pressions qu’il ressent.
Le stress est différent de l’anxiété qui est une émotion alors que le stress est un mécanisme de réponse pouvant amener différentes émotions, dont l’anxiété.
Les différents types de stress :
Le bon stress.
Il arrive au bon moment et sans excès. Il n’y a donc pas de sentiment de pressions ou de contraintes, c’est un moteur (exemple : compétition, motivation, etc.)
Le mauvais stress.
Il arrive au mauvais moment, avec excès, et que tout ça n’est plus gérable. Il a des répercussions corporelles, physiologique, psychiques, avec une dégradation possible de l’état de santé.
Les niveaux de stress :
Le stress aigu :
- En cas d’événements ou de situations particulières, précises et imprévues.
- Il stimule la sécrétion d’hormones qui nous aident à gérer la situation ( ex. l’adrénaline qui nous permet d’éviter un accident).
- Ces réactions sont ponctuelles et passagères.
Le stress chronique :
- En cas d’exposition prolongée et répétée à des situations qui nous font sécréter les hormones du stress.
- Il est mauvais pour la santé, il nous affaiblit.
- Il peut même mener à l’épuisement de l’organisme (burn-out).
LA PHYSIOLOGIE DU STRESS
Le mécanisme physiologique du stress se déroule en 3 phases :
L’alarme :
Lors d’une situation évaluée comme stressante, l’organisme réagit immédiatement en libérant des catécholamines (type d’hormones, dont fait partie l’adrénaline) qui entraînent des modifications physiologiques qui ont pour but de préparer l’organisme à réagir en amenant l’oxygène aux organes qui vont être sollicités.
La résistance :
La situation persiste.
De nouvelles hormones, les glucocorticoïdes, sont sécrétées, qui augmentent le taux de sucre dans le sang : l’organisme se prépare aux dépenses énergétiques que nécessite la réponse à la situation stressante.
L’épuisement :
En cas de prolongement et d’intensification
Les capacités de l’organisme sont débordées. L’organisme est submergé d’hormones activatrices qui, si les tentatives de modification de la situation se révèlent inopérantes, peuvent devenir délétères pour la santé. Le non dépassement de cette phase mène jusqu’au burn-out. La personne n’est plus en mesure de faire quoi que ce soit, physiquement, émotionnellement, etc.
LA THEORIE DES 3 ETAGES DU CERVEAU ET L’IMPACT DU STRESS
Dans sa théorie, Daniel Siegel explique que le cerveau est composé de 3 niveaux :
- La cave : le cerveau reptilien
- Le rez-de-chaussée : le cerveau limbique
- Le 1er étage : le néocortex.
Et comme dans une maison, des escaliers permettent de relier chacun des étages.
Le stress détruit/rend inutilisable ces escaliers.
En cas de stress, l’escalier qui relie le rez-de-chaussée au 1er étage n’est plus utilisable :
- On reste bloqué dans le cerveau limbique
- On n’est plus capable de rationnalité et d’analyse, et on peut produire, selon certaines études jusqu’à 70% de pensées inadaptées à la situation à laquelle nous sommes confrontés
L’escalier qui relie le rez-de-chaussée à la cave peut également ne plus être utilisable :
- On n’a plus accès au système de survie physiologique ou corporel
- On peut don se retouver dans des états de sidération, en n’étant plus capable de bouger.
- On peut également avoir des « défaillances » dans la régulation des constantes internes de l’organismes : syncope, apnées, défaillance cardiaque, etc.
Dans le prochain article, je vous expliquerai comment la sylvothérapie intervient dans la gestion de ces difficultées.